Aurillac Archives anciennes (antérieures à 1790) Série FF : Procédures - Justice - Police Procès de la ville et de l'abbaye Vue et "montrée", faite sur arrêt du Parlement, en présence de Pierre de Villemignon, garde des Montagnes d'Auvergne, remplaçant Henri de Gandeviller, bailli d'Auvergne, par l'abbé et le couvent d'Aurillac aux consuls et à la commune de ladite ville, des choses pour lesquelles lesdites parties sont en procès. Présents : l'abbé d'Aurillac et Mr Jacques Gaffard, clerc, procureur du couvent, et Bertrand Aoust et Jacques Serein, consuls et procureurs de ladite ville. L'abbé et le procureur du couvent montrent aux procureurs des consuls et de la ville la place Saint Géraud, située devant la grande porte du monastère d'Aurillac, la place de La Ymbertie, la place située devant la maison d'Astorg d'Aurillac, celle située devant la maison de Savaric Moisset, chevalier, celle située devant la maison de Pierre Calvet, la place "dal Peiro" devant la maison "dels Curriers", la place Notre-Dame autour de l'église, la place "del Pohs Cilbert", la place "del Holmet", celle située devant la maison de P. Laviasse, la "prade" située depuis la léproserie jusqu'à la barrière, la place "del Arzilier" située devant la léproserie, le "pradet" sous le moulin de Revel, la place située devant la maison de B. Arnal, la gravière "del Holmet", le champ à vacherie avec la gravière sise sous le moulin, la gravière sise sous le pont du Buis, la gravière du moulin Fortet, la place sise devant l'hôpital du Buis, la place située devant le portail du pont du Buis. Devant certains emplacements, l'abbé proteste que s'ils sont tenus pour avoués, ils doivent être tenus pour montrés. De leur côté, Bertrand Aoust, Jacques Serein et Pons de Boussac montrent les murs et les fossés de la ville, et la maison qui sert aux assemblées, où sont renfermés le coffre, le sceau, les titres et les clefs des portes. D'un lieu élevé, l'abbé montre toute la ville d'Aurillac sur laquelle il dit avoir de toute antiquité toute justice et autorité, au détriment de laquelle les consuls recevaient les serments et imposaient les tailles. L'abbé montre aussi les murs, fossés et places de ladite ville et tout ce qui dépend de celle-ci (23 mai 1277). Vidimus donné le 27 septembre par Raymond Vigoureux, sergent royal, de lettres de Henri de Gandeviller, bailli royal d'Auvergne, adressées à l'abbé, au couvent et aux consuls et communauté d'Aurillac. Le bailli annonce son arrivée pour la fin octobre avec Adhémar de Cros, chantre de Clermont, afin d'enquêter sur les différends des parties : "Comandé fust au bali d'Auverne et au chantre de Clermon, que il enqueissent come li cosse de la vile d'Orlhac avient acostumé d'estre aveque l'abé ho aveque son comandement, fere les enquestes des malefices qui se fasoient en la vila d'Orlhac et disoient et aveint acostumé et en estoient ensasiné quome delor dreit. Item fust comandé au bayli et au chantre de Clermon, que il enqueissent de la façon dou molin que li abbes havait fait junhant des murs de la vila d'Orlhac et des murs perces sus la desfenssa lo Roy. " (3 septembre 1277). Procuration donnée par Guillaume, abbé d'Aurillac à Jean Alboin, sacristain, Rigal de Vigilando, prieur de Sieurac, Jacques Gastardi, prieur de la chapelle St-Géraud et Jaubert de Aquina, clerc, chargés de le représenter devant Hélie Gautier et Guillaume Roux, juges auditeurs enquêteurs députés par la cour du roi de France (15 novembre 1277). Procuration donnée par Guillaume, abbé, Pierre de Breisses, prieur, Pierre de Melito, chambrier et Garnier de Lilira, hôtelier du monastère St-Géraud, à frère Pierre Geoffroy, prieur de Ambils, pour les représenter devant Eustache de Beaumarchais, sénéchal de Toulouse et d'Albi, arbitre choisi tant par les abbé et religieux que par les consuls et habitants d'Aurillac, pour terminer tous les différends qu'ils avaient entre eux pour la seigneurie, la juridiction, les libertés, coutumes et franchises de la susdite ville (13 juillet 1280). Vidimus par Guillaume d'Aurillac, clerc de Figeac, notaire apostolique, de l'appel fait par les consuls d'Aurillac sur ce que l'abbé Pierre se disait évêque de la ville et comme tel décernait des censures ecclésiastiques (13 septembre 1296). Nomination par l'abbé d'Aurillac de Guillaume de Mérule, prieur claustral, Guy de Manhania, camérier, Guillaume de Clavières, prieur du Bourg, Bertrand Rebuffe, prieur de Labrousse, pour traiter en son nom avec les consuls et habitants de la ville et demander au roi la ratification des arbitrages survenus entre lesdites parties (19 août 1298). Cote E DEP 1500/131 Date(s) 1277-1298 Description physique Liasse. - 6 pièces, parchemin. Commentaire Ancienne cote : FF 1 Mots-clés lieu Aurillac (Cantal, France)