Aurillac Archives anciennes (antérieures à 1790) Série BB : Administration communale Délibérations des conseils de ville - Elections, nomination des maires, consuls, échevins, officiers de ville Fin d'une délibération. Les consuls devront pourvoir à la réparation du clocher de l'église Notre-Dame d'Aurillac. L'argent qui sera ramassé sera réuni par un consul et employé "en provisions tant de bois que chaux et arrène et pierre" (S. d.). Assemblée générale. Requête des consuls de l'année précédente qui avaient été emprisonnés au château Saint-Etienne par Jean Thioust, receveur, à cause de ce que François Cassanh, l'un des consuls, lui devait. Le conseil décide que raison lui sera faite et que ledit Cassanh fournira pleiges et cautions (26 septembre 1480). - Assemblée générale. L'examen des comptes des consuls de l'année 1477 est ordonné. Les consuls pourvoieront à l'enlèvement des immondices "qui se font à l'entour de la Contrastine et de la meison pour les filhettes" (28 septembre). - Conseil ordinaire. Remplacement de Jean Dubutin, écuyer, comme lieutenant d'Antoine La Jarrige, "mère" et capitaine d'Aurillac, par Jacques Courrant, gouverneur de Murat. Les consuls feront désormais "tout ce qu'ilz auront à besoigner touchant le fait de mererie et capetanerie avecques ledit Courrant". Après quoi, celui-ci a prêté serment et a promis "audit mere et cappitaine de garder ses drois, et aux consulz, de garder et entretenir les franchises et libertés d'icelle" (30 septembre). Prestation de serment, en présence de Jean Aymery, Jean Conhte et Pierre Clérici, par Raymond du Ferradour, marchand, comme lieutenant de " mère " et capitaine, nedant l'absence de Jacques Courrant (2 octobre). - Conseil ordinaire. Remise entre les mains des consuls, par Jean Dubutin, du Livre de la Paix, des livres des délibérations et de douze commissions pour la levée des tailles pour le roi et les francs-archers (3 octobre1480). - Assemblée générale. Sur la demande de Jean Condamine et d'Astorg Ponhet, consuls portant, prisonniers au château St-Etienne par ordre de Jean Thioust, receveur, le Conseil décide de sommer François Cassanh et ses pleiges de payer audit receveur ce qu'il lui doit. La taille de 34 livres 16 sols demandée pour l'artillerie sera levée, ainsi que l'échéance de 300 livres de la dette de la ville. Jean Brunicard et Géraud Boissadel qui sont allés à Cusset chercher les lettres du gouverneur "de eslire six consuls comme par avant", seront remboursés de leurs frais montant à 2 écus d'or et 13 gros blancs (5 octobre). - Assemblée générale. Les comptes des anciens consuls Jean Condamine et Astorg Ponhet qui ont été déjà vus une fois, seront vérifiés de nouveau (9 octobre). - Assemblée générale. On enverra deux personnes "d'entendement" au roi pour avoir soulagement des charges de la ville, avec charge de lui apporter les enquêtes faites par les lieutenants des élus, et comme ceux-ci refusaient de les lui livrer, il est décidé qu'on demandera au gouverneur provision pour ce faire (17 octobre). - Assemblée générale. François Cassanh sera sommé d'acquitter ce qu'il doit au receveur. Sur le fait de la députation au roi, comme le gouverneur d'Auvergne est parti, que le Bas Pays a déjà envoyé au roi, et que le vicomte de Carlat a fait défense de rien faire avant qu'il ait parlé aux consuls, il est décidé que l'on enverra deux hommes vers ledit vicomte pour l'informer de ce qui a été besogné, et que, dès qu'on aura sa réponse, on enverra quelqu'un à Saint-Flour (18 octobre). - Assemblée générale. Nouvelle décision d'envoyer quelqu'un près du vicomte de Carlat, au Mur-de-Barrès, pour lui offrir "les biens de la ville, en commung et en particulier, en luy suppliant qu'il ait ladite ville pour recommandée" (31 octobre). Assemblée générale. Les consuls, avec la livrée de la ville, iront au devant du vicomte de Carlat, et lui remontreront les grandes charges que supporte la ville (7 novembre). - Assemblée générale. Les comptes de l'année présente seront vérifiés. Approbation de dépenses diverses (15 novembre). - Assemblée générale. Défense est faite de sonner dorénavant la grande cloche à cause de l'état de ruine du clocher. La levée de 71 livres, 4 sols, prescrite par le roi pour le paiement de son artillerie et de ses gens de guerre est ordonnée suivant la teneur des commissions dont le texte suit (22novembre). - Assemblée générale. Le surplus du produit de la taille de 4 sols par livre levée sur les habitants pour le paiement de la somme demandée par le roi servira à payer les frais de la réception du vicomte de Carlat (24 novembre). - Assemblée générale. Le nommé Veyre, receveur général, sera contraint de rendre compte d'une somme de 700 livres qu'il a reçue l'année précédente. On enverra de l'argent à Me Jean Garrigue, notaire, consul, qui se trouve auprès du roi pour obtenir la diminution des impositions de la ville. Le syndic de la ville assignera en justice le nommé Pierre Montagne en paiement de 6 livres, auxquelles il a été taxé pour la taille (30 novembre). Assemblée générale. Examen des comptes du receveur général Veyre, qui se trouve devoir 71 livres, 10 sols à la ville. Il est décidé que l'on contraindra ledit Veyre à les payer, quitte à lui rembourser ensuite ce qu'il a dépensé pour les affaires de la ville (8 décembre). 1481. - Assemblée générale. Rapport de Jean Garrigue sur sa mission auprès du roi. Il a obtenu des lettres des généraux des finances aux élus du diocèse de Saint-Flour, leur mandant de réviser, dans une juste mesure, les impositions de la ville d'Aurillac. La somme de 300 livres due à Jean Tampeau sera levée (17 janvier). - Assemblée générale. On enverra auprès des élus, pour mettre à exécution les lettres obtenues par Jean Garrigue (24 janvier). Conseil ordinaire. L'examen des comptes des mois d'octobre, novembre, décembre, est ordonné. On lèvera, pour faire face aux affaires publiques, une " petite " taille de 2 sols pour livre (5 février). - Assemblée générale. Il est décidé qu'on enverra à Saint-Flour deux ou trois personnes pour conférer avec les élus au sujet de la taille de 13.000 livres tournois que le roi veut être levée sur le Haut-Pays. Il sera de nouveau envoyé vers le roi, et, à cet effet, il sera levé une taille de deux sols, six deniers pour livre (7 février). - Suit la teneur de la requête adressée aux généraux sur le fait des finances pour obtenir diminution des impôts, qui sont tels que les habitants de la ville supportent non-seulement leurs propres tailles, mais encore celles des morts et des absents. Ces impôts montent par an à la somme de 5235 livres, plus 300 écus d'or qu'ils ont payés cette année. Lettres de Louis XI mandant aux élus sur le fait des aides d'agir avec modération envers la ville d'Aurillac (18 décembre 1480). Ordonnance des Elus. "La ville d'Orilhac sera moudérée et rebatue d'ores en avant aux assiettes et impoustz qui se mettront sus audit Haut-Pais, au feur de trois quartz de feu et jusques à ce que ladite ville sera méliorée et augmentée" (3 mars 1481). Cote E DEP 1500/25 Date(s) 1480-1481 Description physique Cahier incomplet - In-folio, 16 feuillets, papier Commentaire Ancienne cote : BB 4 Mots-clés lieu Aurillac (Cantal, France)